lundi 1 novembre 2010

Le paradoxe du Tempo Trainer



Pour ceux qui s'entraîne seul, aux horaires publics des piscines, un petit outil intéressant est le Tempo Trainer. C'est un métronome que l'on glisse sous son bonnet et dont on peut régler la fréquence à volonté. J'en avais déjà parlé sur ce blog.

Bien que ce soit plutôt rébarbatif d'entendre un "BIP" dans ses oreilles, nager au métronome permet de:

- mettre du rythme dans ses séances: en effet, quand on nage seul, on a une certaine tendance à nager toujours au même rythme et pire encore à ralentir ce rythme parfois au prétexte de nager avec plus d'amplitude. Or, cela peut aboutir à régresser plutôt que progresser ;

- connaître sa vitesse: aux horaires publics, il est parfois difficile de pouvoir nager, même un 100m, sans s'interrompre ou devoir casser son rythme. Avec le Tempo Trainer, il est facile de calculer sa vitesse en comptant son nombre de coups de bras moyen par longueur. Si on perd son rythme, il suffit de se recaler sur le métronome avec la même distance par coup de bras pour revenir à la vitesse choisie.

J'ai pu constater avec ce type d'entraînement au métronome qu'il était beaucoup difficile de nager avec un "BIP" sur chaque coup de bras qu'avec un "BIP" tous les deux coups de bras, même si la fréquence est au total la même; ainsi, par exemple, il est plus difficile de tenir l'entrée de chaque bras sur un BIP toutes les secondes que l'entrée de la main droite (ou gauche peu importe) toute les deux secondes. Alors qu'au total, le résultat est le même.

Ceci vient du fait qu'il est rare qu'on nage en parfaite symétrie; surtout quand on nage en deux temps. Le fait de devoir tenir le "BIP" avec chaque bras devient vite stressant car cela oblige à respecter une symétrie parfaite de timing des deux bras.

Il est moins stressant de régler le "BIP" deux fois plus lentement et de ne le caler que sur l'entrée de la main d'un côté. Au total, la vitesse sera la même mais l'usage du Tempo Trainer sera nettement plus agréable.

Bonne nage!