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lundi 19 août 2019

Conseils pour éviter le mal de mer en nageant en eau libre

Conseils pour éviter le mal de mer en nageant en eau libre


Durant l’été, vous avez peut être l’occasion de nager en mer beaucoup plus que durant l’année.

Malheureusement, pour certains, cela se révèle être une expérience parfois désagréable du fait de la sensation de mal de mer engendrée par une mer trop houleuse.

Vous êtes peut-être, comme beaucoup, en effet, parfois sujet au mal de mer lorsque vous nagez dans une mer un peu secouée (même un petit clapot pour créer ce type de désagréable sensation). J’ai remarqué que c’était en général encore plus vrai en eau froide.

C’est un problème rencontré par beaucoup de nageurs d’eau libre. Cette sensation peut être extrêmement handicapante, voire même obliger le nageur à stopper sa performance tellement il se sent mal. J’en parle en connaissance de cause.

Voici, d’expérience, deux conseils simples pour limiter cette sensation de mal de mer qui ont marchés dans mon cas:

1 – ne pas nager l’estomac vide: surtout avant de partir dans une mer houleuse, manger quelque chose: n’importe quel snack fera l’affaire afin de vous éviter d’avoir l’estomac vide. Si vous prévoyez de nager sur une longue distance, je vous conseille de partir avec des aliments que vous pourrez consommer tout en nageant: on peut par exemple coincer dans sa combinaison ou son maillot un ou deux gels énergétiques.

2 – nager avec des bouchons d’oreille: le contact de l’oreille avec l’eau (en particulier froide) peut aggraver fortement la sensation de mal de mer. Porter des bouchons d’oreille peut limiter cet effet considérablement. Les bouchons d’oreille actuels (type cône en plastique) ne sont pas dangereux car ils n’atténuent qu’un petit peu les bruits extérieurs mais vous laissent entendre tout de même suffisamment bien votre environnement extérieur.

D’expérience, c’est en respectant ces deux conseils en même temps que les résultats sont les plus probants et vous pourrez nager dans une mer très chahutée sans de sensations de mal de mer et l’appréhension qui y est associée.

Evidemment, si jamais vous envisagez de nager une longue distance ou prendre part à une compétition, il faut mieux avoir tester la mise en pratique de ces conseils au préalable pour vous assurer qu’ils produisent les effets escomptés.

Si vous avez de votre côté pu expérimenter des trucs réussis pour éviter ce mal de mer, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires de l’article.

PS: certains nageurs notamment élites vont même jusqu’à prendre des médicaments anti-mal de mer.

Retrouvez cet article (ainsi que beaucoup d'autres sur le crawl et des vidéos) sur le site www.leguideducrawlmoderne.com

mercredi 26 juin 2013

La bonne technique pour regarder devant soi en crawl

Regarder devant soi en crawl sans perdre en efficacité demande une technique particulière.

Voici image par image le geste technique pour bien regarder devant soi en crawl en perdant le moins de vitesse possible. Les images sont celles du triathlète Chris McCormack.

Pour bien exécuter cette technique, il faut suivre plusieurs règles:

- le nageur porte son regard devant lui bien avant la phase d'inspiration ; il ne regarde pas devant lui au moment où sa tête se place pour inspirer ; il regarde beaucoup plus tôt (dès la photo 4) ;

- le nageur modifie sa gestuelle de retour aérien; alors qu'on conseille généralement au nageur d'effectuer le retour aérien avec le coude haut, là au contraire, c'est avec le coude rasant l'eau qu'on se place le mieux (photos 4 à 10) ;

- le nageur va plus casser son coude sous-marin pour exercer plus de pression sur l'eau (on ne le perçoit pas sur ces photos de McCormack évidemment) ; ainsi il peut plus facilement soulever sa ligne d'épaules au dessus de l'eau et se projeter vers l'avant; ce mouvement de projection est justement aidé par le retour aérien du bras au raz-de-l'eau. C'est d'autant plus facile en eau salée où la flottabilité est accrue ou quand l'eau est un peu agitée si on cale ce mouvement avec le rythme des vagues ;

- on voit sur les photos d'ailleurs qu'après avoir regardé devant lui, Chris McCormack reprend son rythme d'inspiration tout à fait normalement, en venant inspirer bien après (photos 13 et 14).

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Certains nageurs d'eau libre reproduisent cette gestuelle même dans des moments où ils n'ont pas besoin de regarder devant eux. C'est un mouvement qui peut être utile dans des conditions de vague par exemple.

C'est un style qu'on retrouve chez le nageur italien Gregorio Paltrinieri (dont j'avais déjà analysé le style ICI). On observe d'ailleurs chez ce nageur ce mouvement du coude sous-marin très plié pour aider à faire remonter sa ligne d'épaules au dessus de la surface et faciliter la projection du bras opposé :


Ce geste est évidemment avant tout pratiqué en eau libre pour permettre au nageur de se repérer. Mais on peut aussi le pratiquer en bassin quand on veut regarder devant soi ou bien juste changer ses sensations d'appui (...en évitant de coller une claque au passage si jamais on le fait en doublant).

Bonne nage !